Matière nocturne
2017-2019, série de photographie numérique, noir et blanc
Chaque début de soirée, je me laisse happer par la nuit pour en capter les ombres et les couleurs,
là où le vent et les veilleuses nocturnes peignent lignes, nuances, contrastes, fusions polychromes,
et un noir si insondable qu’on se jetterait dedans.
J’observe la danse du monde, pour entrer dans sa chorégraphie incertaine,
une errance solitaire mais collective qui m’amène en des lieux improbables.
J’entre en moi-même, dans une forme de présent que je connais peu.
Je suis là,
je me laisse oublier.