Je tisse mes cheveux blancs, au fur et à mesure de leur apparition, sur un métier à tisser miniature et pliable. Les cheveux forment la trame, s’entremêlant aux fils de soie montés en chaîne.
C’est un peu le temps que je file à chaque ajout de matière. Vie et mort s’hybrident à travers la symbolique des matériaux.
Cette sculpture est évolutive, sans limite de temps.